Green IT, vous avez dit Green IT ?

Green comme vert, comme écologique, comme développement durable, comme écoresponsable…

Les termes qu’évoque le Green IT sont multiples : green computing, green information technology, informatique écologique, écoresponsable ou encore verte, développement durable, TIC durables, éco-TIC…

Mais qu’en est-il exactement ? De quoi s’agit-il ? Peut-on être écologique en utilisant les technologies de l’information et de la communication (TIC) ou pensez-vous que ce soit totalement incompatibles ?

Qu’est ce que le concept du Green IT ?

C’est celui par lequel l’utilisation des technologies de l’information et de la communication doit se faire de façon responsable en veillant à réduire autant que possible les conséquences sur l’environnement ainsi que sur l’économie.

Cela concerne tout ce qui gravite autour de l’informatique. Il ne s’agit pas uniquement de l’utilisation, les phases de production ou de fin de vie des matériels sont également concernées. Les entreprises fabricant des produits informatiques, comme les utilisateurs, professionnels ou particuliers, sont concernés et il nous appartient à tous d’être écoresponsables informatiquement parlant.

En résumé, vous l’aurez compris, le Green IT regroupe toutes les mesures visant à réduire les impact écologiques et économiques générés par les TIC.

Pourquoi le Green IT ?

Nous devons protéger notre planète ! Et, aujourd’hui, les préoccupations écologiques sont nombreuses. Il n’est pas difficile d’imaginer les nuisances que l’informatique peut représenter à tous les stades, avec des émissions de CO2 largement supérieures à celles d’autres industries notamment aéronautiques, c’est dire ! L’informatique génère aussi une pollution dont nous devons avoir conscience.

 

Des mesures simples en faveur du Green IT

Chacun peut et, devrait-on dire, doit agir à son niveau. Les techniques sont pour la plupart simples, pleine de bon sens et bénéfiques sur bien des plans.

Quelques illustrations du Green IT :

  • On éteint les matériels : inutile de les laisser en veille quand cela n’est pas utile. Ainsi, la consommation énergique et l’impact écologique est moindre comme les coûts qui en découlent. Les particuliers comme les salariés d’entreprise peuvent adopter ces gestes élémentaires.
  • On privilégie l’utilisation du Cloud pour stocker des données plutôt que des périphériques ou encore serveurs qui vont consommer matériaux et énergie. Pour mesurer la portée de cette technique, imaginez que 100 structures aient des serveurs personnels quand 100 autres sauvegarderaient sur un même serveur distant.
  • On privilégie l’utilisation de processeurs à moindre consommation d’énergie, tant à la fabrication qu’à l’achat. Là encore, la consommation aura moins d’impact sur notre environnement et également sur le montant des factures.
  • On préfère les réunions à distance en visioconférence autant que possible. Pourquoi ? Parce que cela signifie moins de déplacements et donc moins de gaz à effet de serre. Et, là encore, l’économie retirée est également motivante.
  • Les fabricants doivent diminuer autant que possible l’utilisation de matières dangereuses (produits chimiques).
  • On favorise le recyclage lors de la fabrication, de l’achat ou quand le matériel arrive en fin de vie. Pourquoi tout changer pour une petite panne ? Et quand la machine ne peut être réparée, on extrait et on utilise les composants tout à fait à même d’assurer une seconde vie pour en sauver d’autres.
  • Les sociétés sont aujourd’hui nombreuses à sensibiliser leurs collaborateurs pour réduire les impressions et les photocopies. On n’imprime que si on ne peut faire autrement de même qu’on remplace la numérisation autant que possible à la photocopie pour la diffusion de documents. Et à la maison, on en fait de même. Gain d’argent et d’oxygène pour notre planète.

 

De nombreuses contribution pour que le Green IT devienne naturel !